À l’heure où le climat s’invite dans toutes les décisions, le train s’impose comme une option de voyage écologique et apaisée. Son empreinte carbone est imbattable : jusqu’à 50 fois moins de CO₂ qu’un vol ou qu’un trajet en voiture. Le confort, les départs en centre-ville, l’absence de stress d’embarquement… autant d’atouts qui séduisent de plus en plus de groupes sensibles à ces enjeux. Mais une question s’impose : pour aller où, et à quel prix ? Car malgré ses avantages, l’offre reste encore limitée. Peu de liaisons directes vers l’étranger, des trajets longs, une billetterie groupe peu souple, et des tarifs parfois dissuasifs sur certaines lignes. Heureusement, les choses bougent. Le retour des trains de nuit, l’ouverture progressive de nouvelles lignes européennes et l’intérêt croissant des voyageurs permettent d’envisager le rail comme une vraie option, à condition d’anticiper et d’être bien accompagné.
Le train ne remplacera pas tous les voyages, mais il peut devenir un choix fort pour des projets durables, notamment en Europe… pour peu qu’on lui ouvre la voie.