Face à la pression environnementale, le secteur aérien accélère sa transition. Certes, un vol moyen-courrier émet encore 200 à 250 g de CO₂ par passager-kilomètre, loin derrière le train. Mais plusieurs leviers permettent de réduire progressivement cette empreinte. Les compagnies investissent dans des avions de nouvelle génération, comme l’Airbus A350 ou le Boeing 787, qui consomment 20 à 25 % de carburant en moins. Elles misent aussi sur les carburants d’aviation durables (SAF), produits à partir d’huiles usagées ou de déchets organiques, avec un potentiel de réduction allant jusqu’à 80 % des émissions nettes. Leur coût reste élevé, mais leur usage progresse. D’autres solutions sont à l’étude : roulage électrique, optimisation des trajectoires, ou avions hybrides et à hydrogène à l’horizon 2035-2040. La route est longue, mais la prise de conscience est réelle. Pour les voyages de groupe, certains choix peuvent déjà faire la différence : privilégier les vols directs, choisir des compagnies engagées dans la transition ou compenser volontairement les émissions via des programmes certifiés.